21 January 2016

Poisson Pot de Pierre (口口香石锅鱼)

Je continue mon exploration du « segment chinois » de la rue Saint-Denis. Hier soir, je suis allé dîner dans un restaurant sichouanais petit mais propre et bien décoré, pas un boui-boui donc, qui s'appelle Poisson Pot de Pierre (口口香石锅鱼) et qui se trouve au 118 de la rue Saint-Denis.

Je vous préviens, l'enseigne à l'extérieur est uniquement écrite en chinois — ne cherchez donc pas d'enseigne « Poisson Pot de Pierre », cherchez plutôt le n°118 de la rue...

Le menu est complètement illustré avec de belles photos. De plus en plus de restaurants chinois optent pour cette solution ; c'est vraiment une excellente initiative pour aider le client européen moyen, qui ne connaît pas la cuisine chinoise, à faire son choix. En fait je pense que tous les restaurants devraient adopter cette méthode, même les restaurants français. Ou peut-être pas. Si ça se trouve, ça les arrange d'écrire « le prince des mers dans sa sauce de fruits de la Provence » quand ils servent des sardines à l'huile.

Mais revenons à nos moutons. Poisson Pot de Pierre sert les plats sichouanais habituels, bien pimentés, mais aussi des plats beaucoup moins épicés, dont ces étonnantes aubergines au vinaigre en sauce aigre-douce dont je me suis régalé hier soir, et qui m'ont rappelé (en moins grasses) celles que j'avais dégustées dans un autre excellent restaurant sichouanais, les Quatre Amis.

aubergines au vinaigre (醋味茄子)



20 January 2016

Ya Lamaï

Ya Lamaï (4, rue Jean-Pierre Timbaud) est un excellent restaurant thaï situé dans un quartier jeune et animé, près de la place de la République.

Rien à redire, nous étions cinq et avons été servis assez vite et tous en même temps. Tous les plats ont eu du succès. Mon plat, un curry vert aux légumes et aubergine thaïe, avec les petites aubergines vertes thaïes (bien différentes des aubergines violettes européennes ou chinoises) était une tuerie. Les prix sont assez élevés, mais c'est habituel pour les restaus thaïs — cf. la carte en ligne ici.

J'ai piqué les photos qui suivent du site du restaurant car j'avais oublié mon smartphone :

La salle, loin du kitsch asiatique habituel

Curry vert aux légumes


04 January 2016

Tashi Tagyé (retour)

Retour au restaurant tibétain Tashi Tagyé (24, rue Richer). J'avais déjà chroniqué ce restaurant tibétain il y a quasiment quatre ans, jour pour jour. En relisant mon billet de l'époque, je me rends compte que mon impression n'avait pas été particulièrement positive.

Eh bien j'y suis récemment retourné pour y dîner avec ma tendre et chère épouse, et nous avons été enchantés !

Le fait de ne pas devoir se restreindre aux plats proposés dans le menu du midi a sans doute contribué à cette belle impression : j'ai pris une assiette dégustation qui non seulement était pantagruélique, mais qui effectivement m'a fourni un bel aperçu de diverses spécialités, dont des raviolis au fromage — qui changeaient des raviolis chinois ou japonais à la fois au niveau de la farce (puisqu'il y avait du fromage) mais aussi au niveau de la trempette, à base de coriandre et de menthe — et des sortes de gougères à tremper dans une sauce à base de tomate et de cumin.

Ma femme a pris des crêpes aux champignons parfumés en entrée (qui constituaient quasiment un plat) puis elle aussi des raviolis au fromage.

Désolé pour les photos je ne sais pas ce que j'ai fichu avec les réglage des couleurs.

Crêpes aux champignons parfumés

Assiette dégustation